Canal des Pangalanes: Akanin’ny Nofy est une aventure hors du commun. Embarquez dans une embarcation pour naviguer le long de la côte-Est sur les 450 km de succession de cours d’eau. Le canal des Pangalanes offre un depaysement total, à vivre au milieu de la nature luxuriante renfermement une richesse de la biodiversité. Le canal mesurait 700km de Foulpointe au nord jusqu’à Farafangana au Sud, mais malheureusement dû aux activités humaines, la partie Nord de la ville de Toamasina jusqu’à Foulpointe et au Sud de Manajary ne sont plus navigable.
Longeant la côte-Est de l’Île Madagascar au sud de Toamasina, le canal des Pangalanes est une longue succession des lacs, lagunes et rivières. Il est séparé par endroits par seulement quelques centaines de mètres de forêt tropcale ou de bancs de sable en face de l’Océan Indien. Vous pourrez profiter de deux mondes aussi charmant l’un que l’autre. D’un côté une végétation luxuriante, des oreilles d’éléphant, des plantes aquatiques où vivent poissons d’eau douce, lémuriens de différentes espèces allant le plus grands au plus petit et autres reptiliens, et de l’autre côté une plage de sable blanc cristalin infinie bordant l’Océan Indien.
Canal des Pangalanes : Akanin'ny nofy: témoignage du passé
Canal des Pangalanes : un héritage et témoignage du passé
L’origine du canal
Le projet de relier les lacs sur le long du canal était déjà dans la tête du notre Roi Radama premier lors qu’il était venu à Tamatave en 1917, mais faute de moyen il ne pouvait pas atteindre son objectif. Cependant, les français quand ils étaient venu à Madagascar, leurs objectifs étaient de récolter les produits de rentes sur le long de la côte-Est. Vu que c’était difficile et danger de circuler en bateau dans la mer sur la côte-Est à cause de la grosse vague, le seul moyen de transporter les marchandises récoltés était de relier les canaux afin de circuler à l’intérieur du canal tranquillement.
De ce fait, le début de la construction du canal des Pangalanes remonte à l’époque coloniale, initiée en 1896 par le général Galliéni afin , non seulement de transporter les marchandise, et aussi de faciliter le contrôle administratif et militaire de la région.
Arts et vies sur le long du canal des Pangalanes: Akanin'ny nofy
Nombreux sont des villages qui côtoient ce canal allant du nord au Sud. Ils s’installent au bord du Pangalanes pour deux raisons: grâce à leurs activités pour grange leurs vies comme pêche. Les gens de ce canal ont double avantage comme activité de pêche: ils peuvent pêcher dans la mer en même temps que dans le canal. Quand la mer est beaucoup agitée, ils piègent les poissons à l’intérieur du canal. La vie quotidienne de la population locale met ce canal fameux et attire plus de touristes chaque année. Ils construisent des cases traditionnelles sur pilotis ou en torchis et cela donnent envie de faire halte et de faire connaissance avec les sympathiques autochtones. L’accueil est particulièrement chaleureux pour ceux qui viennent visiter les villages de pêcheurs, visiter et connaitre les histoires et finalement piqueniquer au bord d’une plage.
Canal des Pangalanes: berceau de la nature
Balade sur le long du canal des Pangalanes offre l’occasion de découvrir une nature exceptionnelle, fidèle au caractère unique de la biodiversité Malagasy. Notamment, on y peut rencontrer l’un des deux arbres emblématiques de Madagascar : l’Arbre de voyageur ou Rvinala (une sorte de palmier) et les oreilles d’éléphants ou appelé localement Via. La plante Niaouli est aussi très marquante tout au bord du canal. Les français l’a plantée volontairement pendant les travaux de dragage pour faire fuir les moustiques. Les fameux Nepenthes ou plantes carnivores ne sont pas loins, elles poussent dans endroit marécageux, pas de flac d’eau. Quant aux lémuriens, ils sont moins sauvages quand vous voulez les voir tout près, notamment les sifaka et les Hapalémurs, coronales et fulvus.
Site touristique de Toamasina à Andovoranto vers le Sud
Tapakala-Ambodisaina :
Tapakala-Ambodisaina est un village qui se trouve à 9 km du port fluvial, dont 30 min en pirogue à moteur. C’est un village typiques et riches en histoire sur les bord des Pangalanes: village de Thomas Bevane et David Johns deux missionnaires de Londres, village du Roi Jean Rene. c’est un endroit idéal pour faire une petite excursion à la journée pour découvrir des lieux sacrées, embouchure du fleuve d’ivondro, vannerie, tissage de filets de pêches.
Canal des Pangalanes: Akanin'ny nofy
Akanin’ny nofy:
Situé à 60 km de la ville de Toamasina, Ankanin’ny Nofy est un magnifique site touristique bordant du lac d’Ampitabe. Ce dernier, séparé de l’Océan Indien par quelques mètres du bande de la terre, est l’un des nombreux lacs du canal des Pangalanes. Vous pourrez donc profiter de la traversée du canal pour visiter Ankanin’ny Nofy en passant plusieurs villages, d’autant plus que le moyen le plus agréable pour s’y rendre demeure le bateau, qu’il s’agisse d’un hors bord ou d’un bateau de plaisance.
Au départ du port fluvial à Tamatave, le site est joignable après une heure et demi à deux heures de navigation. Par contre, si vous compterez y aller depuis Antananarivo, il vous faudra faire un passage à Manambato. Une fois arrivé à Akanin’ny Nofy, vous serrez surement tomber amoureux de ce coin paradisiaque. Si le temps vous le permet, vous pourrez même rester sur place de deux à plusieurs nuitées en logeant dans l’un des hôtels ou bungalows locaux. Ces derniers, construits avec des matériaux traditionnels, offrent un véritable confort aux visiteurs avec une vue panoramique du canal.
Actuellement, vous pouvez aussi atteindre Akanin’ny Nofy par train grâce à la réhabilitation de la ligne ferroviaire TCE (Tananarive – Cote-Est) par la société DIATSARA. Chaque semaine il y a un départ hebdomadaire départ de Toamasina à Moramanga tout le samedi
Manambato :
Ce petit village au bord du lac Rasoabe est un site balnéaire agréable et le point de départ pour vous rendre à « Ankanin’ny Nofy » (nid de rêve) ou le Sable blanc juste en face. Pourquoi cet endroit est appelé Rasoabe: Selon la légende, un prince malgache épousa deux femmes, « Vady Be » et « Vady Masay ». Le Vady be et Vady masay étaient des rivales et ils ne se mettaient pas d’accord à jamais. La vie de Rasoa be et Rasoa masay se refletaient du mouvement de deux lacs entrecoupés par un banc de sable. Lorsqu’elles entrèrent en conflit, les lacs furent coupés en deux, d’où cette bande de terre qui sépare le lac Rasoa Be et le lac Rasoa Masay. Selon la superstition populaire, il faut garder le plus grand silence et surtout éviter de commenter quoique ce soit lorsqu’on traverse les deux lacs, sinon le bruit réveille les déesses en question, le lac devient très agité et fait sombrer les bateaux.
De Manambato, vous pourrez dresser votre cap vers le canal du sud en passant Ambilalemaitso et Andovoranto. Ce dernier est riche en histoire de la colonisation.
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